Esclaves du scroll :
comment les réseaux mangent nos moments réels
Un écran dans chaque main, une connexion permanente, et l’impression étrange d’être toujours là… mais jamais vraiment présent. Les réseaux sociaux sont entrés dans nos vies par la grande porte, séduisants, pratiques, drôles, informatifs. Mais aujourd’hui, ils se sont installés dans nos gestes, nos réflexes, nos liens. Ils sont devenus le bruit de fond de nos vies et parfois, la bande-son principale. Alors, en cette rentrée, posons la question qui dérange : et si on leur disait “stop” ?
Vous connaissez la scène. Il est 21h. Une amie vous envoie une vidéo drôle sur WhatsApp. Vous l’ouvrez, vous riez. Puis l’algorithme vous en propose une autre. Et encore une. À 23h15, vous avez vu 47 vidéos, liké 12 publications, lu 3 commentaires d’inconnus… et votre tasse de thé est froide. Le livre que vous vouliez commencer est resté sur la table. Vous ne savez même plus par quoi vous avez commencé.